En latin : cynara scolymus. | |
ORIGINE DU NOM | Le mot artichaut est apparu au début du 16ème siècle, il est emprunté à l'italien du nord "articiocco", lui-même repris de l'arabe. |
UN PEU D'HISTOIRE | Le cardon était recherché par les amateurs dès l'Antiquité, alors que l'artichaut n'a fait son entrée sur les tables italiennes qu'au 15ème siècle. |
D'abord employé comme remède, l'artichaut avait la réputation d'être aphrodisiaque et on l'interdisait souvent aux femmes. C'est cependant la reine d'origine italienne et épouse d'Henri II, Catherine de Médicis, qui encouragea sa culture dans notre pays. | |
Ce n'est qu'en 1810 que fut créé et développé, par un agronome de la région parisienne, le gros Camus de Bretagne, devenu aujourd'hui l'artichaut le plus consommé en France, bien avant le Violet de Provence. | |
OU LE TROUVER | On le cultive aujourd'hui dans l'Ouest (Bretagne), dans le Sud-Est et dans la région parisienne. |
SON ASPECT | Plante potagère vivace, dont la tête ("pomme") est formée d'un réceptacle ("fond") entouré de feuilles ("bractées"). |
L'artichaut a pour origine, comme le cardon, une plante épineuse de la région méditerranéenne. Grâce à la culture, il est devenu plus charnu et tendre. | |
Le fond, une fois débarrassé de son foin, et la base des feuilles sont comestibles | |
LES PRINCIPES ACTIFS
|
Diurétique |
Cholagogue : Il facilite l'évacuation de la bile |
|
Cholérétique : augmente la sécrétion de bile | |
Protecteur des cellules hépatiques | |
INDICATIONS | Affections du foie et de la vésicule biliaire |
Taux de graisse élevé dans le sang | |
Athérome : dépôts de graisse dans les artères | |
Élévation des taux d'urée et d'albumine dans le sang | |
Nausées | |
Lourdeur d'estomac | |
Gaz intestinaux | |
Douleurs de l'estomac | |
REMARQUE | Quand l'artichaut est consommé comme légume, il doit l’être immédiatement après la cuisson car des substances toxiques sont susceptibles d'apparaître au cours du temps |